Depuis toujours, la liberté est perçue comme un idéal.
Être libre, c’est choisir, bouger, créer, décider pour soi.
C’est ne dépendre de personne, ne rien devoir à personne.
Mais parfois, derrière ce besoin de liberté absolue se cache une peur beaucoup plus intime : celle d’être liée, attachée, ou dépendante.
Et si la quête de liberté était, dans certains cas, une fuite déguisée ?
À force de vouloir être libre, certaines personnes finissent par se couper des liens qui nourrissent.
Elles refusent de s’engager, par peur de perdre leur indépendance.
Elles évitent de s’attacher, par peur d’être blessées.
Elles repoussent les opportunités, par peur d’être enfermées dans un cadre.
Mais la vraie question n’est pas “de quoi voulez-vous vous libérer ?”
Elle est : “De quoi avez-vous peur d’être responsable, ou redevable ?”
Car la liberté sans lien devient une solitude dorée et l’indépendance absolue, une protection émotionnelle.
Dans le transgénérationnel, la peur d’être liée est souvent l’héritage d’une histoire de perte, d’enfermement ou d’oppression.
Quelqu’un, avant vous, a peut-être :
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vécu une relation où il s’est senti piégé,
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été contraint dans un mariage ou une guerre,
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ou a vu sa liberté détruite par un système, une religion, une loyauté.
Alors votre inconscient dit :
“Moi, je ne m’attacherai plus jamais.”
“Je serai libre, coûte que coûte.”
Mais ce serment ancien crée une distance avec soi-même et les autres.
Je vous invite à observer :
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Dans quelles situations dites-vous “je veux être libre” ?
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Et que fuyez-vous vraiment dans ces moments-là ?
Il ne s’agit pas de vous juger, mais de voir ce que cette liberté défend.
Souvent, elle protège une blessure ancienne (la peur d’être enfermée, dominée, oubliée)
Peggy