Le Blog des Oeufs de Yoni

Si je vous pose la question : avez-vous déjà souffert lors d’une rupture amoureuse ? vous risquez de me répondre OUI !

Et c’est normal !

Une séparation amoureuse est souvent un déchirement (que l’on quitte ou que l’on soit quittée), c’est aussi une remise en question de soi, de sa vie et un lien affectif à couper ou à transformer.

On peut se sentir submergée par les émotions (tristesse, colère, peur...), des jugements sur soi-même (je suis trop ceci pas assez cela), des sentiments de culpabilité par rapport à vos choix et comportements que vous avez pu avoir et ressasser des milliers de fois le fameux “pourquoi..."

Il y a quelques jours, avec Sweety nous sommes revenus de notre périple sur le Chemin de Saint Jacques. Ce voyage a été initié par mon père qui souhaitait le faire depuis plus de 15 ans. 

Depuis le début de l’année, nous nous sommes tous entraînés assidûment pour que cette marche soit la plus agréable possible… mais en Août, je suis tombée et je suis restée plusieurs semaines sans pouvoir marcher. 

Je me suis demandée à de multiples reprises si j’avais ma place dans cette aventure...

Lorsque je rentre en France et que je vais dans les librairies au rayon développement personnel, je me rends compte qu’une grande partie des livres sont en lien avec le bonheur. Il y une vraie quête du bonheur dans notre société. 

Alors je me suis demandée si le bonheur était quelque chose que l’on apprend ? qui est inné ?  qui se travaille ?

Quelle est la vérité ?

On me demande souvent comment je suis passée de relations toxiques à des relations saines et épanouissantes.

Je crois que les personnes qui sont sensibles et empathiques attirent et entrent naturellement en relation avec des personnes toxiques. 

Là où d’autres mettraient un terme très rapidement avec ce type de personnes, les âmes sensibles et empathiques vont rester pour écouter, soutenir, accompagner,... Elles vont faire de leur mieux pour être présentes auprès de ces personnes qui se montrent et se racontent très souvent victimes.

En accompagnant de nombreuses femmes, j’ai pu observer que pour sortir du découragement, il faut accepter sa part de responsabilité.

En se remettant en cause, il est plus facile d’accepter ce que nous avons fait et de prendre conscience de là où nous en sommes et de prendre de la hauteur sur la situation.

Le but bien sûr n’est pas de se flageller, le but est de se dire j’ai fait ce choix à l’instant T maintenant je veux aller vers d’autres possibilités en me posant la question “comment je m’y prends ?” ou “comment je change la donne ?”.