La dissociation du bassin se manifeste par une perte de sensations, un sentiment de vide ou d’absence dans cette zone du corps. Elle survient souvent après un choc émotionnel, un trauma ou des années de déconnexion. Ce guide propose des pistes concrètes pour retrouver une présence incarnée dans le bassin, sans pression, à son rythme.
Quand le corps se coupe : qu’est-ce que la dissociation ?
Une sensation de vide, de déconnexion
Certaines femmes disent “je ne sens plus rien”, “j’ai l’impression que cette zone est morte”, “comme si mon corps s’arrêtait à la taille”. C’est cela, la dissociation du bassin.
Ce n’est pas une anomalie. C’est un mécanisme de protection, souvent mis en place inconsciemment pour survivre à un choc, une blessure ou un trop-plein émotionnel.
Cette dissociation peut durer des années, passer inaperçue, et pourtant impacter profondément la relation à soi, à l’intimité, à la puissance féminine.
Le bassin comme zone oubliée, verrouillée
Le bassin est l’un des espaces les plus sensibles du corps. Il est lié au plaisir, à la création, à la sécurité, à la sexualité… mais aussi aux blessures.
Dans une société qui valorise le mental et le contrôle, il n’est pas étonnant que le bassin devienne une zone “éteinte”. Verrouillé, figé, ignoré — il se déconnecte quand il ne se sent plus respecté.
Ce verrouillage n’est pas définitif. Il appelle juste à être écouté autrement.
Les causes fréquentes de dissociation corporelle
- Un traumatisme physique ou sexuel, vécu ou transgénérationnel
- Une éducation culpabilisante ou honteuse vis-à-vis du corps
- Des accouchements médicalisés ou intrusifs, mal vécus
- Une pression intérieure de performance, y compris dans l’intimité
- Des abus émotionnels, des non-dits, des violences symboliques
Peu importe la cause : ce qui compte aujourd’hui, c’est que votre corps n’a pas “mal réagi”, il a juste essayé de vous protéger. Et il est possible de l’accompagner vers une reconnexion, sans forcer.

Pourquoi le bassin est-il un centre vital ?
Lieu de la vie, du mouvement, du féminin
Le bassin est le socle du corps. Il abrite les organes reproducteurs, soutient la colonne vertébrale, permet l’ancrage et le mouvement. Dans les traditions anciennes, il est considéré comme le centre de la créativité, de la puissance féminine, du plaisir.
Quand ce centre est dissocié, c’est tout l’équilibre intérieur qui se fragilise. On peut se sentir instable, dispersée, “dans la tête” en permanence, comme déconnectée de son intuition profonde.
Ce que le bassin “porte” énergétiquement
Sur le plan symbolique et énergétique, le bassin est un réservoir. Il porte :
- les mémoires de naissance, d’enfance, d’intimité,
- les non-dits familiaux, les injonctions sociales, les blessures silencieuses,
- mais aussi le potentiel de renaissance, de création et de puissance.
Ce n’est donc pas anodin que tant de femmes ressentent un poids, une fermeture, une distance dans cette zone. Le bassin “parle” à sa façon.
Quand le mental prend toute la place
Dans notre quotidien rapide, cérébral, tourné vers l’extérieur, le corps devient souvent un outil, une machine à gérer. Le mental décide, contrôle, planifie. Le bassin, lui, demande à être senti, écouté, habité.
Revenir dans son bassin, c’est revenir à soi. C’est descendre du mental vers la sensation. C’est cesser de “faire” pour recommencer à “être”.

Revenir dans son bassin : un chemin de réappropriation
Pratiques de présence : souffle, mouvement, ancrage
Il ne s’agit pas de “réparer” le bassin, mais de réapprendre à l’habiter.
Cela commence par des gestes simples :
- respirer profondément dans le bas-ventre,
- poser les mains sur le pubis ou le sacrum,
- marcher pieds nus en conscience,
- prendre le temps de s’asseoir avec le bassin détendu.
Petit à petit, ces micro-actions réactivent la conscience corporelle et envoient un message de sécurité intérieure : “je suis là, je te sens, tu peux exister”.
L’œuf de yoni comme guide de conscience (sans forcer)
L’œuf de yoni peut être utilisé ici non comme un objet “sexuel”, mais comme un témoin de la présence.
Tenir l’œuf contre son ventre, le placer sous le nombril lors d’une méditation, l’utiliser dans un rituel de centrage… sont autant de manières de commencer un dialogue intérieur sans intrusion.
Aucune obligation d’insertion. L’œuf devient une extension de soi, un point d’ancrage symbolique, un outil pour habiter à nouveau ce centre.
Rituels doux pour sentir à nouveau, à son rythme
Un bain chaud, une danse lente les yeux fermés, un auto-massage du ventre, une respiration profonde au coucher…
Ce sont ces gestes-là, anodins en apparence, qui restaurent la confiance sensorielle.
Il ne s’agit pas de technique. Il s’agit d’un accord intérieur. Et plus on autorise son bassin à exister, plus il répond.

Témoignage — “J’ai enfin ressenti mon bassin, pour de vrai”
“Je pensais que c’était normal de ne rien sentir. Que certaines femmes étaient ‘moins connectées’, que j’étais juste comme ça. Et puis un jour, dans un atelier de mouvement libre, j’ai pleuré sans comprendre pourquoi. J’avais juste posé mes mains sur mon ventre et soudain… j’étais là. Présente.”
“C’est comme si j’avais vécu hors de mon corps pendant des années. Mon bassin était absent, anesthésié. J’ai compris ensuite que c’était une forme de protection. J’ai cheminé lentement, avec du souffle, des visualisations, un œuf en quartz rose posé sur le bas-ventre. Et peu à peu, j’ai ressenti des picotements, une chaleur, un retour à la vie.”
“Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est révolutionnaire : je suis revenue chez moi.”
Ce type de retour vécu montre que la reconnexion au bassin n’est pas une technique ou un résultat à atteindre. C’est un processus intime, incarné, vivant.
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Œufs, pierres et rituels recommandés
Pour ce type de travail, privilégiez :
- le quartz rose : douceur et réconciliation,
- la jade néphrite (oeuf non troué) : ancrage, équilibre et stabilité intérieure,
- des rituels de présence simples (bain, souffle, visualisation).
œufs de yoni adaptés à la reconnexion du bassin
À retenir :
- La dissociation du bassin est une réponse corporelle à un vécu, pas une anomalie.
- Elle se manifeste souvent par une perte de sensation ou une absence dans la zone pelvienne.
- Le bassin est un centre vital du féminin : énergétique, émotionnel, instinctif.
- Le chemin de reconnexion passe par le souffle, le mouvement, la présence.
- L’œuf de yoni peut accompagner cette présence, sans jamais forcer le processus.
Vos questions les plus courantes
Comment savoir si je suis dissociée de mon bassin ?
Cela peut se traduire par une absence de sensations, une difficulté à “habiter” cette zone ou un rejet inconscient du contact corporel.
Est-ce que je peux “réparer” mon bassin ?
Il ne s’agit pas de réparer, mais de créer les conditions d’un retour à la conscience corporelle. Il n’y a rien de cassé en vous.
Que faire si je ne ressens rien ?
Commencer par des gestes très simples, sans objectif : respiration, toucher doux, visualisation. La sensation peut revenir par la régularité, non par l’effort.
L’œuf de yoni est-il recommandé dans ce cas ?
Oui, s’il est utilisé comme un outil de présence, et non de performance. Il peut soutenir la réappropriation du bassin en douceur.
Dois-je consulter un professionnel ?
Si vous ressentez le besoin d’être accompagnée, oui. L’essentiel est de choisir une personne formée, bienveillante, respectueuse de votre rythme.
Approfondir la reconnexion corporelle
La dissociation du bassin peut parfois s’inscrire dans un vécu plus global de fermeture, de douleur ou de blocage intime.
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