Il existe en vous un lieu que l’on consulte rarement, un espace intime que l’on a parfois appris à ignorer, ou à redouter, ou à médicaliser sans jamais vraiment lui parler.
Ce lieu, c’est votre utérus.
Pas uniquement dans sa dimension physiologique ou reproductive mais dans tout ce qu’il contient d’invisible, d’émotionnel, de vécu, de non-dit.
C’est un sanctuaire, une mémoire, un tambour silencieux qui enregistre bien plus que ce que nous croyons.
Et il parle.
Parfois sous forme de douleurs qu’on ne comprend pas.
Parfois dans une sensation de vide, ou de trop-plein.
Parfois dans les blocages qu’on traîne depuis des années, sans y mettre de mots.
Ce lieu porte vos histoires :
– les relations qui vous ont abîmée ou ouvertes,
– les choix que vous avez faits sans être sûre d’en avoir eu vraiment la liberté,
– les interruptions, les pertes, les maternités vécues ou avortées,
– les gestes médicaux, les opérations, les anesthésies,
– les oublis aussi, les moments où vous avez mis de côté votre corps pour survivre, pour avancer, pour “ne pas trop sentir”.
Votre tête a peut-être tourné la page.
Mais votre utérus, lui, se souvient.
Et il vous le dit, à sa manière.
Et si vous n’avez plus d’utérus physique… Ce message vous concerne tout autant car le corps énergétique ne s’arrête pas à l’organe.
L’utérus peut avoir été retiré chirurgicalement, mais sa mémoire est toujours là.
Elle flotte dans le bassin, dans les cellules, dans l’espace subtil.
Beaucoup de femmes disent d’ailleurs ressentir une présence, une douleur fantôme, une émotion inexpliquée dans cette zone… même des années après une ablation.
Il ne s’agit pas ici de faire un travail mental, d’analyser, de savoir exactement “ce qui s’est passé” ou d’établir une chronologie précise.
Il s’agit d’écouter ce qui cherche à émerger.
De laisser les larmes couler si elles viennent.
De respirer là où ça contracte.
De poser les mains, avec douceur, sur ce ventre qu’on a tant jugé, tant maltraité, tant oublié.
Et peut-être qu’alors, quelque chose remontera.
Une émotion. Une image. Un mot. Un silence.
Quelque chose qui, depuis longtemps, attendait d’être reconnu pour enfin se dissoudre.
Il n’est jamais trop tard pour se réconcilier avec son utérus qu’il soit intact, blessé, ou retiré, il reste un lien direct à votre essence de femme.
Peggy