Après une agression sexuelle ou une intrusion, le corps peut se refermer, se dissocier, se protéger. Ce témoignage collectif donne la parole à des femmes qui ont choisi, à leur manière, de reprendre contact avec leur corps. Non pas pour oublier, mais pour vivre à nouveau — dans leur rythme, leur vérité, leur puissance.
Ce retour à soi s’inscrit parfois dans un chemin de guérison plus large, notamment pour celles qui traversent des blocages tels que le vaginisme.
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Quand l’agression enferme le corps
La dissociation comme mécanisme de survie
Lorsqu’une agression est vécue — qu’elle soit physique, sexuelle, verbale ou énergétique — le corps peut se couper. Il se met en mode survie. Il anesthésie. Il fige. Il se referme.
Ce réflexe est une intelligence profonde du corps. Ce n’est pas une faiblesse. C’est une manière de rester en vie, à l’intérieur, quand le monde extérieur devient intrusif ou menaçant.
Le silence, la honte, la solitude
Beaucoup de femmes ne parlent jamais de ce qu’elles ont vécu. Par peur de ne pas être crues. Par sentiment de culpabilité. Par fatigue aussi.
Et parfois, même quand elles parlent, elles se sentent incomprises.
La solitude dans laquelle on traverse une agression est souvent plus douloureuse encore que l’acte lui-même. Elle installe un abandon intérieur qui peut durer longtemps.
Le droit de ne pas aller bien tout de suite
Dans un monde qui valorise le “rebound”, la performance, la résilience express, il est essentiel de rappeler ceci : vous avez le droit de ne pas être prête, de ne pas avoir envie de parler, de toucher, de bouger.
Il n’y a pas de bon moment pour se reconnecter. Il y a juste des instants où quelque chose s’ouvre. Un souffle. Un frémissement. Un “et si…”.
C’est de là que commence le retour à soi.

Elles racontent…
“Je ne voulais plus être touchée”
“Après l’agression, je me sentais sale. Mon corps était devenu une zone interdite. Même la douche me semblait trop. Je ne supportais plus le contact, même doux. J’ai vécu des mois enfermée dans une carapace invisible. Puis j’ai commencé à poser mes mains sur mon ventre. Rien que ça. Et j’ai pleuré. Ce n’était pas une douleur, c’était un soulagement.”
“J’ai découvert que mon corps n’était pas brisé”
“J’ai longtemps cru que mon corps ne valait rien. Qu’il avait été abîmé à jamais. Et un jour, lors d’un cercle de femmes, j’ai entendu une autre femme dire exactement ce que je ressentais. J’ai compris que je n’étais pas seule. Et surtout, que mon corps n’était pas brisé. Il avait juste besoin d’amour, de sécurité, de présence.”
“Le rituel m’a redonné un espace sacré”
“J’ai acheté un œuf de yoni en quartz rose, sans trop y croire. Je ne l’ai pas utilisé tout de suite. Juste le tenir, poser une intention, me faire un thé, allumer une bougie… c’était déjà un acte de reconquête. J’ai recréé un espace sacré, à moi. Pas pour faire plaisir. Pas pour ‘guérir’. Juste pour moi.”
Ces récits ne donnent pas de solution universelle. Ils témoignent de la diversité des chemins. Et rappellent une chose essentielle : la possibilité de revenir à soi existe. Toujours.

Ce qui les a aidées sur le chemin
Le temps, l’écoute, l’absence de pression
Chaque témoignage revient sur ce point commun : personne ne les a forcées à aller plus vite. C’est dans le silence respecté, la patience, le non-jugement, que quelque chose a pu se détendre.
Certaines ont mis des mois avant de “ressentir” à nouveau. D’autres sont encore en chemin. Et c’est ok.
La vraie guérison commence quand on sort de l’injonction à guérir.
Le cercle, les soins, l’œuf comme ancrage
Pour plusieurs femmes, ce sont des rituels simples qui ont marqué un tournant :
- un cercle de femmes où elles ont pu se sentir entendues,
- un soin énergétique qui a réveillé la sensation du bassin,
- un œuf de yoni posé près d’elles comme un symbole de présence.
Il ne s’agissait pas de techniques. Il s’agissait d’espaces de sécurité intérieure.
œuf de yoni comme outil de soutien après l’agression
La permission de ressentir, ou non
Ressentir son corps peut être un cadeau… ou un déclencheur.
Certaines femmes ont eu besoin de ne rien faire. De poser l’œuf sur l’autel. De l’ignorer. Et c’était juste.
D’autres ont senti une vague, une chaleur, une mémoire.
Il n’y a pas de bonne façon de revenir dans son corps. Il n’y a que votre façon.

Et vous, où en êtes-vous ?
L’invitation à ressentir sans obligation
Il n’est pas nécessaire de “faire” quoi que ce soit.
Parfois, lire ces mots suffit à ouvrir une brèche. Parfois, c’est trop tôt. Et c’est parfaitement ok.
Ce texte ne vous dit pas “voici comment faire”. Il vous dit simplement : il est possible de se reconnecter. Un jour. À sa manière.
Reprendre contact avec soi, à sa façon
Cela peut passer par le souffle, la parole, le silence, la marche, la danse, le soin, le cercle, l’œuf… ou rien de tout cela.
L’essentiel est d’y aller à votre rythme. De ne jamais forcer. De respecter ce que votre corps vous dit, maintenant.
Ce que propose ce site pour vous accompagner
Sur ce site, vous trouverez :
- des œufs en pierres douces, pensés pour la reconnexion progressive,
- des rituels guidés pour créer vos propres espaces sacrés.
Ce ne sont pas des solutions miracles. Mais des supports pour vous retrouver, à votre manière.

À retenir
- Après une agression, le corps peut se dissocier, se fermer, se protéger.
- Le retour à soi est possible, mais il ne suit aucun calendrier.
- Chaque femme a sa façon unique de revenir dans son corps.
- L’écoute, le non-jugement, et la lenteur sont des clés fondamentales.
- L’œuf de yoni, les soins et les cercles peuvent soutenir ce chemin, s’ils sont choisis librement.
FAQ : Vos questions
Est-il normal de ne plus sentir son corps après une agression ?
Oui. C’est une réaction de survie du système nerveux. Le corps se coupe pour se protéger.
Et si je ne suis pas prête à me reconnecter ?
C’est parfaitement ok. Le chemin vers soi ne se force jamais. La sécurité intérieure est prioritaire.
L’œuf de yoni peut-il m’aider après une agression ?
Oui, s’il est utilisé comme un outil de présence douce. Pas pour forcer le corps, mais pour l’écouter.
Je ressens de la honte. Est-ce normal ?
Malheureusement, oui. Mais cette honte ne vous appartient pas. Ce que vous avez vécu ne définit pas qui vous êtes.
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