Lorsque j’étais salariée, j’avais la chance de travailler avec toutes les personnes de l’entreprise. J’avais donc beaucoup d’échanges très variés.
Une chose me choquait régulièrement lors des discussions du midi. Les gens parlaient de leurs regrets. Ils avaient le regret de ne pas avoir acheté tel appartement, le regret de ne pas avoir quitté leur ex plus tôt, le regret de ne pas avoir créé leur propre entreprise,...
A l’époque j’étais dans la vingtaine. En entendant ce type de discours, l'ensemble de mon corps se raidissait, j’étais glacée. Je ressentais chez eux de la tristesse, de la déception, de la culpabilité, de la colère,... bref une multitude d’émotions pas très agréables.
Je me disais du haut de mes 25 ans : “À leur âge, j’ai pas envie d’avoir autant de regrets”.
C’est comme cela que j’ai commencé à cheminer sur cette question du “regret”.
A l’époque, une phrase me revenait toujours : “avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure”. Avec le “regret”, il y a une question de “timing”. C’est comme si en entendant ces personnes me parler de leurs regrets, elles avaient l’impression qu’elles n’avaient pas agit au bon moment.
Alors, j’ai décidé une chose.
Je ne connais pas mon futur, par contre je suis reliée à mon “timing intérieur”.
Je ressens lorsque c’est le bon moment et qu’il est temps de décider et de passer à l’action (pour ne rien regretter).
Je me fie à mes sensations et à mes élans. je suis mes instincts et je mets de côté mes peurs et mes angoisses.
En agissant de cette manière, j’ai le sentiment de respecter mon rythme et de me donner toutes les chances de vivre pleinement ma vie.
Peggy