Il vous arrive peut-être, comme à moi, de traverser ces moments de doute flou, ces périodes où quelque chose se cherche à l’intérieur, sans forme précise, mais avec cette sensation insistante qu’il manque une clé… une réponse… un éclairage.
Alors, presque naturellement, vous tournez la tête vers l’extérieur. Vous pensez à cette personne avec qui parler, à ce rendez-vous à prendre, à ce spécialiste qui saura peut-être poser des mots plus justes que les vôtres, dénouer ce que vous n’arrivez plus à démêler, vous guider là où vous n’osez plus avancer seule.
Et parfois, oui, cela aide.
Mais parfois, non.
Parfois, vous ressortez avec une tension de plus, un fond de frustration, une colère diffuse que vous n’osez pas vraiment nommer, parce que l’échange était bienveillant… mais que quelque chose, en vous, savait déjà.
C’est là que vous réalisez : ce que vous cherchiez, ce n’était pas une réponse. C’était une permission.
La permission de ressentir ce que vous ressentiez déjà.
La permission de vous croire, enfin.
La permission de vous écouter, vraiment.
Et dans ce silence-là, celui où vous cessez de chercher pour enfin vous retrouver, quelque chose s’ouvre.
Les réponses apparaissent.
Les évidences se dessinent.
Et ce que vous attendiez de l’extérieur devient un simple écho de ce que vous saviez depuis le début.
Parce que tout est déjà là.
En vous.
Il suffit, parfois, d’un seul instant de confiance pour que tout se remette à circuler.
Peggy
