Même si je suis une femme qui a besoin de peser le pour et le contre, je sais assez facilement prendre des décisions lorsque j’ai besoin de mettre un terme à quelque chose.
Pour de nombreuses personnes mettre un terme à quelque chose c’est une sorte de mort alors que pour moi c’est l’ouverture à de nouvelles possibilités.
D’ailleurs, ce sentiment de mort est une des raisons pour lesquelles beaucoup de personnes ont du mal à changer et à évoluer.
Lorsque vous décidez de mettre un terme à quelque chose, cette décision n’influence pas que votre vie, elle va également toucher la vie d’autres personnes. C’est ici que ça se corse car dans notre société : celui qui part doit perdre !
Il y a maintenant plus de 10 ans, lorsque j’ai demandé ma rupture conventionnelle, ma Directrice qui ne rêvait que d’une seule chose, que je parte (car nos relations étaient tendues), m’a dit je ne veux pas que tu ais le chômage donc tu n’auras pas ta rupture conventionnelle.
Pourquoi me donner cette “excuse”, au lieu de me dire que mon départ allait chambouler le service ou que l’entreprise ne voulait pas me donner la prime obligatoire.
Par cette excuse qui n’avait aucun sens pour la Directrice qu’elle était, ni pour l’entreprise, j’ai compris que le problème était personnel, il y a avait quelque chose qui la titillait. Elle avait compris que je sortais du système pour vivre de ma passion. Dans ces conditions, en partant, je devais “perdre” quelque chose pour qu’elle se sente bien.
Malheureusement, ce genre de réaction est très commune que ce soit lorsque vous quittez quelqu’un, que vous quittez votre poste, que vous quittez votre pays,... Celui qui quitte est le méchant et il doit payer d’une manière ou d’une autre pour cela… c’est un principe qui régit notre monde.
Avez-vous déjà été victime de ce "si tu pars tu paies" ? Dites-moi OUI ou NON en commentant cet article.
Peggy