On ne dirait pas comme ça…
Mais se compliquer la vie, c’est presque un art.
Un art qu’on maîtrise souvent très tôt :
On hésite, on tergiverse, on analyse, on attend le bon moment.
On veut que tout soit parfait, légitime, validé, sécurisé.
Et au final ?
On ne fait rien.
Ou bien on le fait… en se vidant d’énergie.
Pourquoi on se complique autant la vie ?
Parce qu’on a peur.
Peur de mal faire.
Peur de décevoir.
Peur de se tromper.
Peur de réussir, aussi (oui, celle-là est plus subtile).
On s’impose des standards intenables, des listes sans fin, des « il faut » rigides…
Et à force de chercher la perfection, on oublie la simplicité.
On oublie la fluidité.
Et surtout : on oublie de vivre.
Je vous le dis en toute humilité : je suis passée par là aussi.
À vouloir bien faire, tout faire, mieux faire… je me suis souvent perdue.
Et puis j’ai compris :
La simplicité, c’est un choix.
Un engagement.
Un retour au juste essentiel.
Aujourd’hui, je cherche ce qui allège.
Ce qui nourrit.
Ce qui fait du bien sans m’épuiser.
Et je vous invite à faire pareil.
Posez-vous cette question simple :
« Est-ce que je suis en train de me compliquer la vie, là ? »
Souvent, la réponse vous montre le chemin.
Celui du juste assez. Du présent. Du possible maintenant.
Parce que c’est là que la magie opère.
Peggy