Et si vos fantasmes avaient quelque chose à vous dire ?
On les garde souvent pour soi.
On les juge, on les minimise, ou on les range dans un coin de la tête avec l’étiquette “bizarre”, “impossible”, ou “inavouable”.
Mais un fantasme, ce n’est pas un caprice.
C’est un langage symbolique de l’inconscient.
Une mise en scène, un scénario intime, qui vient exprimer un besoin profond, un désir enfoui, parfois même une blessure qui cherche à être reconnue.
Certains fantasmes sont liés à la puissance, au contrôle, à la soumission…
D’autres parlent de fusion, de disparition, de liberté totale.
Et derrière tout cela, il y a souvent une émotion non dite : un manque, une mémoire, une tension intérieure.
Les fantasmes ne sont pas des objectifs à atteindre.
Ils ne sont pas faits pour “devenir réels” à tout prix.
Mais ils sont des révélateurs puissants de ce qui s’agite à l’intérieur.
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Se poser les bonnes questions :
– Qu’est-ce que ce fantasme vient nourrir ou compenser ?
– Quelle émotion s’y cache ?
– Que se passerait-il si je l’écoutais sans me juger ?
Les fantasmes peuvent aussi avoir une dimension transgénérationnelle.
Certains scénarios répétés ou gênants viennent parfois rejouer des blessures héritées: honte, abus, effacement, interdits familiaux…
Plus vous les observez en conscience, moins ils vous dirigent.
Ce n’est pas leur présence qui est problématique. C’est le silence ou la peur autour d’eux.
Alors, si certains désirs vous dérangent ou vous intriguent…
Ne cherchez pas à les faire taire tout de suite.
Demandez-leur simplement :
Que voulez-vous me montrer ?
Peggy