A l’école, j’avais du mal à apprendre comme les autres élèves. Je sentais comme un décalage. J’avais “une logique” particulière et une vision du monde différente.
J’essayais tant bien que mal de faire ce que l’on me demandait… mais c’était un véritable calvaire.
Ce calvaire s’est arrêté lorsque j’ai décidé de faire toutes mes études supérieures en alternance, ce qui était très rare et “bizarre” à l’époque. De mon côté, ce mode d’éducation m’a permis de me révéler et de découvrir mes qualités et de développer de solides compétences.
J’ai également compris que j’étais une passionnée qui avait besoin de sens dans ce qu’elle faisait.
A la sortie de l’école, j’ai tout de suite trouvé un emploi qui me plaisait, on m’a fait confiance et je suis passée de poste en poste, de responsabilité en responsabilité. Puis j’ai fini par créer mes entreprises.
Il y a une chose qui était récurrente quelque soit le poste que j’occupais.
J’ai toujours été sollicitée pour mes idées innovantes et on me demandait de proposer des solutions créatives. J’aimais cela même si ce n’était pas le cœur de mon métier.
Puis quand j’ai créé mes entreprises, mes idées et innovations ont été copiées et c’est encore le cas.
Alors, oui sur le coup, je suis énervée car innover prend du temps et de l’énergie. Il faut également oser prendre le risque que cela ne fonctionne pas.
C’est ensuite facile aux suiveurs de copier ce qui marche…
Mais lorsque l’on est imaginative et créatrice, nous débordons d’idées, d’envie et d’élan et nous avons toujours des temps d’avance.
De plus, la création demande un tel investissement que lorsque vous la présentez au monde, elle est baignée par votre énergie et votre univers.
Je remarque que de plus en plus de femmes font confiance à leur pouvoir créateur et intuitif et osent proposer au monde ce talent.
Je trouve cela magnifique et magique.
J'encourage toutes les femmes à oser montrer leur pouvoir créateur, même au risque d'être copiées.
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