Il arrive souvent que nous nous sentions impuissantes face aux décisions ou aux discours portés par la société, les institutions ou les autorités. Une amie me confiait récemment sa colère : une idée avait été véhiculée en classe, à travers un sujet abordé par les enseignants, et elle n’était absolument pas d’accord.
Elle en voulait à la direction, aux professeurs, à l’institution entière… Comme beaucoup de parents, elle se sentait prise au piège, dépossédée de son rôle.
Mais à force de parler, je lui ai posé une question simple :
Et si, en tant que maman, tu pouvais reprendre la main ?
Parce que finalement, qui est la première influence pour un enfant ?
C’est le parent.
Et cette influence ne disparaît pas parce qu’un discours extérieur a été entendu.
Je lui ai dit qu’elle avait toute la légitimité d’exprimer sa vision, d’ouvrir le dialogue avec son enfant, d’apporter sa manière de voir les choses. Elle n’était pas condamnée à subir, ni à rester dans la colère.
Et là, quelque chose a changé.
Elle a repris confiance en elle, en sa relation avec son enfant. Elle a compris qu’elle pouvait transmettre ses valeurs, ses convictions, ses repères sans s’effacer devant ce qui est véhiculé à l’extérieur.
C’est cela, reprendre son pouvoir.
Cesser de croire que les autres ont toujours le dernier mot.
Se rappeler que nous avons notre place, notre voix, notre rôle.
Reprendre son pouvoir, c’est transformer l’impuissance en action juste.
C’est sortir de la posture de victime pour redevenir actrice de sa vie — et dans ce cas précis, de la relation précieuse avec son enfant.
Alors, la prochaine fois que vous vous sentez démunie face à la société,
souvenez-vous :
– Vous pouvez exprimer votre vision.
– Vous pouvez offrir une autre lecture
– Vous pouvez décider de la place que vous laissez aux discours extérieurs.
Parce que reprendre son pouvoir, c’est se rappeler que vous avez toujours un rôle à jouer, ici et maintenant.
Peggy