Je vais vous dire la vérité : je suis exposée.
Et c’est le choix que j’ai fait.
Parler de sensualité.
De sexualité.
Du corps.
De mémoire.
De trauma.
De ce qu’on cache.
De ce qu’on ne dit pas.
De ce qu’on juge encore trop facilement.
Alors oui, parfois, je reçois des regards durs, des messages à peine voilés, des critiques, des projections, des incompréhensions…
Et même si je suis solide, même si je suis à ma place… ça peut encore me toucher.
Mais avec le temps, j’ai compris quelque chose :
La critique dit souvent plus de l’autre que de moi.
Elle révèle ce que mes mots viennent réveiller en face.
Elle parle de leurs zones sensibles, de leurs peurs, de leurs limites, de ce qu’ils n’osent pas encore regarder.
Et pourtant…
Ça ne veut pas dire que je n’écoute pas.
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Voici ce que je fais, quand je reçois une critique :
1. Je respire avant de répondre.
Pas pour fuir mais pour éviter de réagir depuis l’émotion brute.
La respiration, c’est mon premier ancrage.
2. Je me demande : est-ce que c’est une projection ou un miroir utile ?
Parfois, la critique me renvoie à quelque chose que j’ai à affiner.
D’autres fois, ce n’est pas du tout à moi, et je n’ai rien à prendre.
3. Je me rappelle pourquoi je fais ce que je fais.
Je n’ai pas choisi ce métier pour plaire.
J’ai choisi ce métier pour libérer.
Et parfois, libérer, c’est déranger.
Si vous, aussi, vous avez peur du regard des autres…
Si vous vous retenez par peur de déplaire, de “trop en faire”, ou de ne pas être comprise…
Je vous dis ceci :
Ce n’est pas à tout le monde de vous valider.
C’est à vous de vous soutenir.
Et le jour où vous osez vous montrer telle que vous êtes,
oui, certaines personnes se détourneront mais d’autres (les bonnes) vous verront vraiment.
Et vous avez vous du mal à gérer la critique ?