Parfois, j’ai l’impression d’être “à côté du monde” par la manière de vivre et de voir les choses mais je crois que nous sommes de plus en plus à être “à côté du monde” et vous allez sûrement vous reconnaître en lisant ces quelques lignes.
Je ne sais pas si j’ai une approche minimaliste mais je sais que j’ai besoin de “peu” alors que ce monde nous encourage à avoir “beaucoup”.
Par exemple, je pèse chaque décision, chaque responsabilité, ce qui me permet d’être toujours en lien avec mes importants et de ne pas me perdre, m'éparpiller et dire Oui à des projets qui ne me portent pas.
Je réfléchis à chaque nouvel objet que je vais acheter, je ne m’encombre pas de choses qui ne me sont pas indispensables ou qui ne m'apporteront pas de satisfaction sur le long terme.
D’ailleurs dans notre appartement, il y a une grande quantité de placards totalement vides…
Je ne mange que des aliments simples que je transforme dans ma cuisine.
Ma qualité de présence est précieuse alors je choisis avec parcimonie les personnes que je laisse entrer dans ma vie pour être vraiment disponible.
Je m’organise pour que la lourdeur administrative me prenne le moins de temps possible, je n’ai pas de salarié, pas de bureau,... et j'automatise ce qui est possible sans jamais toucher à l’essence de la boutique qui est le lien et le conseil auprès des Divines.
J’ai de plus en plus de “peu” dans ma vie… et quelle légèreté de se libérer de ce “beaucoup” qui nous est imposé et qui nous emprisonne.
Je crois qu’au fond de nous, nous souhaitons tous avoir ce “peu” qui nous relie à nos essentiels.
Peggy