La semaine dernière, suite à la lecture de certains messages privés de Divines, j’avais envie d’écrire et de vous dire ce que je ressens actuellement dans mon cœur. J’espère que ce partage pourra apporter des pistes pour certaines.
J’en profite pour remercier les Divines qui osent me raconter sans filtre leur souffrance, leurs parcours de vie, leurs espoirs ainsi que leur intimité. Je suis tellement admirative des changements que nous sommes en train d’opérer toutes ensemble, tout cela se passe sous nos yeux et nous en sommes les témoins.
Dans le milieu du développement personnel, on dit que les situations sont neutres, elles ne sont ni bien ni mauvaises.
Je trouve que c’est assez vrai pourtant les situations résonnent différemment en fonction de qui nous sommes. Effectivement parfois une situation ne va avoir aucun impact sur nous, nous allons la vivre de manière neutre et tranquille alors qu’une autre situation va nous toucher en plein cœur.
Lorsqu’une situation nous fait réagir nous avons 1 000 manières de le faire.
En ce qui me concerne sans vraiment m’en rendre compte, ces dernières années je me suis “carapatée”, je me suis créée une protection extrêmement forte. Je ne pouvais pas et je ne devais pas me sentir touchée… pour ne pas craquer, ne pas exploser en plein vol.
Je sais que nous sommes nombreuses à explorer ce chemin. Certaines diront ça m’a fait grandir, d’autres diront ça m’a détruit.
Personnellement, avec le recul, j’ai la sensation d’être passée d’un extrême à un autre.
Avant d’avoir endossé cette carapace, je me sentais très ouverte, disponible, à l’écoute mais aussi naïve, crédule et immature. Puis tout d’un coup, tout s’est transformé, j’ai eu l’impression de devenir méfiante, cassante, dure, inaccessible mais aussi affirmée, déterminée et sûre de moi.
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Jaspe rouge moyen non troué
Mon travail de tous les jours depuis quelques mois… me découvrir, faire connaissance avec la nouvelle femme que je suis. Ce que je peux dire c’est que c’est très bizarre et pas très confortable. Qui suis-je ?
Tout est allé tellement vite en 5 ans, que je n’ai pas pu prendre le temps d’intégrer tous les changements de mon environnement, les transformations intérieures ni de transcender les traumas.
Je prends le temps maintenant. J’appelle cette période “le repos de la guerrière”.
Est ce que “le repos de la guerrière” vous parle ?
Peggy