S’aimer soi-même… c’est facile à dire.
Mais quand on ne s’est jamais sentie vraiment aimée, par ses parents, sa famille, ou ses partenaires, cela peut sembler presque impossible.
Beaucoup de femmes me disent :
“Je comprends qu’il faut s’aimer… mais comment faire, quand personne ne m’a appris ce que c’était ?”
Et c’est vrai.
Quand on a grandi dans un environnement où l’amour manquait, où il fallait mériter l’attention, où les émotions n’étaient pas entendues, on apprend à se couper de soi pour survivre.
On devient forte, autonome, efficace… mais intérieurement, une part de nous continue à murmurer : “Et moi, qui m’aime ?”
Quand on ne s’est jamais sentie aimée, ce n’est pas parce qu’on ne “mérite” pas l’amour.
Souvent, c’est parce qu’on est née dans une lignée où l’amour ne pouvait pas circuler librement.
Des générations de femmes et d’hommes ont été blessées, trahies, rejetées, et ont appris à se fermer pour ne plus souffrir.
Et sans le vouloir, nous héritons de ce modèle : aimer = danger, se montrer = risque, dépendre = faiblesse.
Mais cette fermeture, qui un jour a protégé quelqu’un, devient notre prison intérieure.
S’aimer, quand on ne s’est jamais sentie aimée, ce n’est pas un exercice mental.
C’est un chemin de guérison.
Cela commence par réapprendre à :
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se parler avec douceur,
-
se choisir chaque jour,
-
se donner ce regard que l’on a tant attendu des autres.
Et, peu à peu, on devient celle qui se répare
Celle qui rend à l’amour sa place, sans condition, sans peur.
Peggy